Un dieu de la mort, une joueuse, une démocratie en marche & le stade ultime du jeu vidéo

Aaaaah, les vacances ! Vos excès de Mojitos les doigts de pied en éventail, vos grasses matinées tirant tranquillement jusqu’aux 14 heures sonnées, vos voisins de plage exposant fièrement leur bedaine rougie par la chaleur de Palavas-les-Flots… Que demande le peuple. Toutes ces réjouissances ne vous dispensent néanmoins pas de vous tenir au courant des news majeures (qui est mort dans Game Of Thrones, quand sortira Infinity Wars…). Mais vous avez la flemme d’écumer le Net et de potentiellement parasiter votre petit paradis embrumé de soleil et d’alcool par les mauvaises nouvelles du monde environnant – rien de pire que de ruiner un copieux apéro avec la mention d’une famine au Yémen . Pas de panique, Girlshood est là pour vous: récap’ des principales réjouissances cinémato-geek à venir:

Death Note – Ryuk à la rescousse:

Comme nous, vous aviez peut-être loupé le dernier teaser du film Death Note, trop occupé que vous étiez à cuver au bord d’une piscine ou à troller vos potes Barcelonais sur l’arrivée de Neymar au PSG. Et comme nous, vous considérez l’objet à venir avec la suspicion la plus inquiète (l’action se déroule aux USA et non au Japon, le héros a l’air d’un ado rebelle d’un cliché monstrueux – aux antipodes donc de Light Yagami -, la BO est une reprise sacrilège de Bitter Sweet  Symphonie…). Mais comme nous, peut-être serez-vous surpris par le premier extrait divulgué qui, en faisant la part belle à un Ryuk « de chair et d’os » (incarné par Monsieur Willem Dafoe, s’il vous plait) drapé dans l’ombre du décor aussi bien que dans son mystère sinistre, met véritablement la salive aux babines. Et c’est avec joie que nous nous sommes surpris à nous tendre comme un string lorsque que le personnage campé par Nat Wolff  inscrivit le nom de ses premières victimes dans le Death Note, poussé par le murmure cabotin et effrayant du Dieu de la Mort. Alors avouons-le: bien que l’ombre du navet blasphématoire plane dangereusement sur cette adaptation du manga, on a tout de même hâte de voir ce que ça va donner – et on vous debriefera, bien entendu -.

Deadpool 2 – Une super nana au casting:

Nous vous l’avions déjà fait remarquer: Ryan Reynolds est un roi de la communication, surtout quand il en va de la promotion de son alter égo masqué. Prenant tout le monde au dépourvu, il s’est récemment emparé de Twitter pour teaser en toute détente la nouvelle héroïne s’ajoutant au bestiaire du second volet de Deadpool: Domino, une mutante capable de manipuler la chance et entretenant une relation d’amitié-haine avec Wade Wilson (les deux mercenaires travaillant originellement pour des boss ennemis et Domino étant la petite amie de Cable, Némésis de Deadpool). La demoiselle sera campée par l’actrice Zazie Beetz, repérée dans la série Atlanta. Petit point chauvinisme multiculturel: nous vous laissons imaginer le courroux de la ligue « racistes en colère » de Twitter, dont le niveau n’a eu d’égal que le contentement surexcité de la ligue « métisses en colère » de notre rédac’. On kiffe et on a hâte.

Update: et voici (roulement de tambour)… Cable !

Mr Robot – La démocratie, c’est pour bientôt ?

Nous ne l’attendions pas de si tôt, mais c’est bien la série techno-dystopique (ou réaliste, c’est indéterminé) la plus réussie du moment qui nous gratifiait ce week-end de son premier trailer. Si la deuxième saison marquait un ralentissement dans l’action pour s’intéresser aux affres intérieurs des personnages principaux, la machinerie semble bien repartie pour la troisième année: Elliot a l’air toujours frapadingue, Tyrell a l’air toujours alcoolique, le monde a l’air de toujours plus s’enfoncer dans une guerre aux aires de bataille du Jugement Dernier contre un conglomérat bien déterminé à lui sucrer une liberté à présent à porté de main. C’est pas facile, la démocratie. A ce propos, mention spéciale à l’utilisation du poème éponyme de Leonard Cohen, dont la voix laconique se mêle parfaitement à l’angoisse des images projetée, dans un souffle presque menaçant quant à l’arrivée effective du pouvoir pour, par et avec le peuple. Petite traduction, pour ceux qui auraient fait arabe LV1:

Elle monte du chagrin des rues,
Des endroits sanctifiés où les races se rencontrent,
De la rogne homicide qui a lieu dans toutes les cuisines,
Pour déterminer qui servira et qui mangera.
Elle arrive en Amérique d’abord,
Berceau du meilleur comme du pire,
C’est ici qu’ils ont l’étendue et les machines du changement,
Et c’est ici qu’ils ont la soif spirituelle.
Je suis sentimental, si vous voyez ce que je veux dire:
J’adore le pays mais je ne supporte pas son décor,
Je ne suis ni de gauche, ni de droite
Je reste chez moi ce soir,
Perdu dans ce petit écran sans espoir.
Elle vient des guerres contre le désordre,
Des sirènes nuit et jour…
La démocratie arrive aux USA.

Ready Player One – « Le jeu vidéo dont vous êtes le héros »:

Nous étions complètement passés à côté de cet autre trailer dévoilé lors du Comic Con – merci à nos fidèles lecteurs pour le rappel à l’ordre -. Adaptation du roman d’Ernest Cline («flash-forward le plus incroyable sur les années 80»), Ready Player One dépeint un monde sur le déclin où l’humanité a préféré abandonner la morosité du réel pour se perdre dans un jeu vidéo grandeur planétaire. Bonus non négligeable de cet univers: il est habité par vos icônes pop culture préférées (amusez-vous à retrouver les héros déjà figurés pendant le trailer, c’est encore plus vivifiant que la chasse aux œufs de Pâques). Le film sortira en 2018 et est réalisé par Monsieur Steven Spielberg – il fallait un projet d’au moins cette envergure pour sortir le Maître de son repos -. Dire que l’on hâte tient de l’euphémisme.

Bonus: mention spéciale aux Defenders, dans deux semaines sur Netflix:

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