Journal intime

Cette semaine, je suis en vacances chez mes parents. J’étais à la recherche d’un livre à lire pour aller à la plage, j’hésitais entre Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman, et Harry Potter et la coupe de feu, quand je suis tombée sur ça :

Mon journal intime

Mon journal intime de quand j’avais 9 – 11 ans. Je l’ai ouvert, émue, nostalgique, et là j’ai ri. JAUNE. Vous allez vite comprendre pourquoi.

Quand j’avais 9 ans, ma vie tournait autour de 2 choses :

1/ Les garçons :

 

(Et comme vous le voyez j’étais déjà trilingue !)

2/ Les chevaux

Ce moment de nostalgie s’est donc transformé en un vrai moment terrifiant quand j’ai réalisé que ma vie n’avait pas changé.

En effet, en 2017, ma vie tourne autour de 2 choses :

1/ Les garçons :

 

2/ Les chevaux :

Extrait de mon Bullet Journal (2017)

Mais les ressemblances ne s’arrêtent pas là !

Déjà, à 9 ans, j’émettais des réflexions puissantes, que l’on pourrait trouver dans les traditionnels éditos du vendredi :

Sur l’amour…

 

Sur l’amour toujours…

 

Sur soi-même

Je me posais même des questions existentielles :

Ben oui Jérôme alors ? On veut savoir !

Mes soucis ressemblaient fortement à ceux d’aujourd’hui :

En gros j’avais des rêves mais j’étais pauvre

Déjà j’avais d’excellents goûts musicaux :

So proud

Et des guilty pleasure :

Très guilty

Je développais des obsessions malsaines ASSEZ FLIPPANTES :

PLEASE DON’T JUDGE

Qui pourraient expliquer cet article.

Enfin, j’étais confrontée au patriarcat et à des situations bien dégueu auxquelles je ne savais pas comment réagir :

Jacques, qu’es-tu devenu ?

Voilà.

Pour ne pas vous laisser sur cette note un peu awkward, une anecdote : le fameux Jérôme qui a hanté mes rêves et les premières pages de mon journal (j’étais folle de lui du CM1 à la sixième, soit 3 ans d’amour sans retour) a été mon amoureux bien plus tard, de mes 17 à mes 20 ans, une de mes plus jolies histoires encore à ce jour. Et une de mes plus belles victoires : Oui, il est venu se baigner chez moi, 10 ans après ! Alors les filles, surtout, ne lâchez jamais 😉